Histoire & patrimoine

Quelques Trizacois & Cantalous célèbres

L'établissement et le développement des villages de moyenne montagne (de 900 à 1200 m d'altitude) comme Trizac s'expliquent par la douceur du climat de l'an 1000.

Trizac n'a pas eu de seigneur à son nom. La baronnie de Trizac est rattachée à la seigneurie de Cheyrouse relevant de la seigneurie de la Tour.

Trizac devient ensuite possession des Comptours de Saignes avant de devenir la propriété des familles de Peyre, de Chalvet puis de Chabannes.

Il est noté qu'une certaine Françoise Chalvet apporte Trizac en dot à Jacques de la Faye d'Espeisses, l'un des plus illustres magistrats du XVIe siècle qui naquit à Paris le 6 janvier 1543. Celui-ci fut successivement conseiller au parlement en 1567, maître des requêtes du duc d'Alençon en 1570, avocat général en 1580, président à mortier en 1588. Il mourut le 20 septembre1590 et laissa de son mariage avec Françoise Chalvet de Rochemonteix, dame de Trizac et de Cheyrouse, 3 filles et un fils : Charles de Faye, seigneur d'Espeisses, conseiller au parlement, maître des requêtes, conseiller d'État et Ambassadeur en Hollande qui se maria à Marie de Fourcy.

Charles de Faye eut un fils, Henri de Faye , Chevalier, seigneur d'Eispesses, premier conseiller du duc d'Orléans.

La présence de la famille Faye d'Espeisses sur notre commune est encore visible avec l'imposante bâtisse du XVIIe siècle, aujourd'hui restaurée, située sur la place de l'église. La construction a, selon la tradition, été réalisée avec les pierres du château de Cheyrouse par Henri de Faye d'Espeisses, baron de Trizac et de Cheyrouse.

Après une période très florissante entre 1920 et 1980, grâce aux producteurs très spécifiques de la commune (Bleu de Trizac aujourd’hui disparu, carrés et croquants, production laitière réputée), Trizac est touché comme tout le monde rural par la désertification qui fait décliner sa population de 1 400 habitants en 1970, à seulement un peu plus de 500 aujourd’hui.

La commune n’en reste pas moins particulièrement dynamique et aborde le XXIe siècle avec de nouveaux projets.

- Cartes postales du village -

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- Le site de Cotteughes -
(Texte de Lionel Trazit)

 

Une communauté slave arriva entre les deux guerres
(texte de Aude Fougerousse)

Dans les années trente, entre les deux guerres, la France avait besoin de main d’oeuvre. À cette époque, notre ancienne Europe connut de nombreuses migrations.
Parmi ces migrations, de jeunes hommes et femmes, âgés plus ou moins de quinze ans, s’exilèrent de différents pays pour venir travailler en zone rurale, essentiellement dans les fermes. La plupart des hommes trouvèrent des emplois d’ouvriers agricoles, tandis que les femmes devenaient domestiques. Une petite « communauté slave » issue de l’ex-Yougoslavie s’est alors établie sur la commune de Trizac et y demeurera « ad vitam æternam».

Aujourd’hui, quelques-uns de leurs descendants résident encore sur la commune ou sur le territoire cantalien, d’autres font partie de la « diaspora trizacoise », qui débuta dans les années soixante avec l’exode rural.

 

La communauté slave de l’ex-Yougoslavie,
photographiée à Trizac en 1942

- Trizac aujourd'hui -


Les vitraux réputés de l’église St Beauzire (parmi les monuments historiques les plus anciens du Cantal)


- Quelques croix de la commune -

la croix de Rejat
la croix de Rejat
à Chamblat
à Chamblat
Au Col de La Besseyre
Au Col de La Besseyre
Au Col de La Besseyre
Au Col de La Besseyre
à Lacoste
à Lacoste
à Laurichesse
à Laurichesse
à Laveissière - 3 croix
à Laveissière - 3 croix
à Laveissière - 3 croix
à Laveissière - 3 croix
à Laveissière - 3 croix
à Laveissière - 3 croix
au Fayet
au Fayet
à Leybros, 2 croix
à Leybros, 2 croix
à Leybros, 2 croix
à Leybros, 2 croix
à Lieuchy
à Lieuchy